SEMINAIRE DE FORMATION SUR LES RESEAUX ET PROGRAMMES DES VILLES DE L’UNESCO « PRESENTATION DES MECANISMES DE CANDIDATURE AUX RESEAUX DES VILLES ET PROGRAMMES DE L’UNESCO »
query_builder 18-01-2024
Monsieur le Chef de Cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation ;
Monsieur le Représentant du bureau UNESCO d’Abidjan ;
Monsieur le Représentant de la commission Nationale Marocaine pour l’UNESCO ;
Monsieur le Secrétaire Général de la commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO ;
Monsieur le Directeur Général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ;
Monsieur le Président de l’Université de Man ;
Monsieur le Président de l’Université de Bondoukou ;
Monsieur le Doyen honoraire de l’UFR Langues, Littérature et Civilisations de l’Université Félix Houphouët-Boigny ;
Mesdames et Messieurs les Vice-Présidents des universités et grandes écoles publiques et privées;
Mesdames et Messieurs les Représentants des collectivités territoriales ;
Monsieur le Représentant de l’Union des Villes et Communes de Cote d’Ivoire ;
Messieurs les Titulaires des Chaires UNESCO ;
Chers étudiantes, chers étudiants ;
Chers collègues enseignants-chercheurs ;
Chers étudiantes, chers étudiants ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués participants ;
Je suis très heureuse de prendre la parole, au nom de la Délégation de la Côte d'Ivoire auprès de l’UNESCO, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation sur les réseaux des villes et programmes de l’UNESCO.
Je voudrais tout d’abord exprimer ma reconnaissance à la Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, le Professeur KONE Mariatou, Présidente de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’UNESCO ainsi qu’à madame la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Madame Françoise REMARCK, pour leur engagement dans l’accompagnement des villes ivoiriennes candidates pour intégrer les Réseaux des villes et programmes de l’UNESCO.
J’adresse également mes sincères remerciements au Directeur Général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, le Professeur KONE Tiemoman, qui a sans réserve accepté d’abriter ce séminaire et pris toutes les dispositions pour nous accueillir en présentiel et virtuellement.
Mes remerciements vont également à l’endroit du Chef du Bureau UNESCO en Côte d’Ivoire, Monsieur DIOP Omar ainsi qu’au Secrétaire Général de la Commission Nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Professeur SORO N’Golo, et leurs équipes qui apportent leurs expertises à cet important séminaire de formation.
Mesdames et Messieurs
Distingués participants
Le présent séminaire de formation, co-organisé par la Commission Nationale ivoirienne pour l’UNESCO et la Délégation Permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO en partenariat avec l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) revêt une importance capitale pour notre pays, particulièrement pour nos villes et communes.
En effet, c’est une grande première que les représentants des Conseils régionaux, des communes, des universités publiques et privées, de la Chaire UNESCO de Bioéthique, de l’UVICOCI, de la société civile, des ministères en charge de l’éducation et de la culture et les experts de l’UNESCO se mettent ensemble pour accompagner les communes ivoiriennes candidates pour intégrer les réseaux et programmes des villes de l’UNESCO. L’importance de la participation à ces réseaux de l’UNESCO est une opportunité pour repenser les villes ivoiriennes qui sont de plus en plus peuplées, multiculturelles et confrontées à de nombreux défis tels que la pauvreté, les inégalités sociales, les conflits, les catastrophes environnementales, l’insécurité alimentaire.
Il importe de relever que les réseaux des villes de l’UNESCO, au travers des activités et synergie qu’ils suscitent constituent une plateforme internationale qui encourage la coopération entre les villes pour mobiliser leur potentiel en vue de transformer les défis qui se présentent à elles en opportunités.
Par ailleurs, les villes, à travers le partage d’expérience, de connaissances et de bonnes pratiques, constituent des contributrices clé dans la mise en œuvre du programme de Développement Durable des Nations Unies, particulièrement de l’ODD4 à savoir « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie » et de l’ODD11 qui est de « Faire des villes et des établissements humains, des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables ».
D’où l’intérêt de ce séminaire de formation qui a pour objectif :
- de faire connaitre aux participants, particulièrement aux représentants des communes, les huit réseaux et programmes des villes de l’UNESCO ;
- d’expliquer les règles d’adhésion aux réseaux ainsi que leurs avantages ;
- d’expliquer les mécanismes de présentation du dossier de candidatures ;
- d’orienter les communes vers les différents réseaux en fonction de leurs potentialités ;
- de présenter le rôle des différents acteurs notamment du représentant de la mairie, de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’UNESCO.
Mesdames et Messieurs
Honorables invités,
Ce séminaire est d’autant plus important que la Côte d’Ivoire a une participation faible aux réseaux comme nous allons l’illustrer à travers deux réseaux : celui des villes créatives et celui de villes apprenantes.
Concernant le concept de la ville créative, le Réseau a été lancé en 2004 afin de renforcer l’identité culturelle des villes, de promouvoir la coopération avec et entre les villes ayant identifié la créativité comme un facteur stratégique de développement durable aux niveaux économique, social, culturel et environnemental.
Sur les 350 villes créatives issues de plus de 100 Etats membres de l’UNESCO, seulement une vingtaine sont localisées sur le continent africain. Le réseau ne compte aucune ville ivoirienne. Convenez avec moi que la Ville de Grand-Bassam et bien d’autres villes de la Côte d’Ivoire ont d’énormes potentialités pour faire partie du réseau des villes créatives.
Quant au réseau Mondial des villes apprenantes, il a été lancé en 2013 par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL). Pour favoriser la cohésion sociale, le développement économique et le développement durable dans les zones urbaines.
Une ville apprenante est une ville qui mobilise efficacement ses ressources pour assurer à ses citoyens, un apprentissage inclusif de qualité tout au long de la vie de ses communautés, favorise l’autonomisation individuelle, l’inclusion sociale, l’équité et le bien-être de tous.
Sur 294 Villes apprenantes dans 76 Etats membres de l’UNESCO, l’Afrique compte seulement 12 villes réparties dans 9 pays.
En Côte, d’Ivoire, seule la Ville de Bouaké fait partie du Réseaux Mondial des Villes Apprenantes et ce, depuis le 2 septembre 2022. C’est le lieu de féliciter le Maire Sortant, le Sénateur Nicolas Youssouf DJIBO et le Ministre Amadou KONE, Ministre des Transports, Maire de la Commune de Bouaké qui ont œuvré pour l’admission de leur Commune à ce Réseau.
Qu’il me soit ainsi permis de saluer la présence des représentants des présidents des Universités publiques et privées qui ont décidé de s’investir dans la mise en œuvre de ce programme qui place au cœur de la politique universitaire, l’éducation de qualité et l’apprentissage tout au long de la vie.
C’est aussi l’occasion d’exprimer ma gratitude aux Présidents des Conseils Régionaux et aux Maires pour leur forte implication à ce séminaire. J’adresse des remerciements particuliers à Monsieur Eugène AKA AOUELE, Président du CESEC, Président du Conseil Régional du Sud Comoé, à Monsieur Fidèle SARASSORO, Ministre, Directeur de Cabinet de Monsieur le Président de la République, Président de Conseil Régional du Poro, Monsieur Adama COULIBALY, Ministre de l’Economie et des Finances, Maire de la Commune de Dimbokro, ainsi qu’à Monsieur TOURE Mamadou, Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, Président du Conseil Régional du Haut Sassandra, pour le grand intérêt et le soutien constant qu’ils apportent à ce programme.
Ainsi, à travers ce séminaire et nous l’espérons les séminaires qui se tiendront à l’avenir, la Côte d’Ivoire pourra contribuer à renforcer la position du continent africain dans les réseaux et programmes des villes de l’UNESCO.
C’est pourquoi, chers participants, je vous invite à suivre cette session avec assiduité afin de vous imprégner des modalités pratiques de constitution des dossiers de candidatures et d’encourager les élus locaux à tout mettre en œuvre pour faire adhérer leurs communes aux réseaux des villes de l’UNESCO.
J’exhorte chaque Maire dont la commune est candidate à s’engager résolument dans la mise en œuvre du processus d’intégration aux réseaux de sa commune, et à veiller à ce que toutes les parties prenantes y participent activement.
Par ailleurs, je voudrais savoir compter sur la Commission Nationale Ivoirienne pour accompagner les communes dans l’élaboration de leurs dossiers de candidature et assurer un suivi des équipes de coordination des programmes.
C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire présentera des dossiers de grande qualité qui seront éligibles aux différents réseaux identifiés. L’objectif demeure de faire de nos villes des espaces sûrs, durables, créatifs, où le vivre ensemble et le dialogue inter culturel soit une réalité. Par extension, cela pourra favoriser la stabilité, l’harmonie sociale et la paix qui fondent la mission de l’UNESCO.
Je ne saurais clore mon propos sans adresser des remerciements appuyés aux intervenants, avec une mention spéciale aux experts de la Commission Nationale marocaine pour l’UNESCO, qui vont nous faire bénéficier de l’expérience marocaine et de leurs bonnes pratiques en la matière. La mise en place de l’Alliance des Villes Apprenantes et des Commissions Nationales africaines est d’ailleurs une initiative marocaine que nous saluons et soutenons.
Je souhaite plein succès aux travaux, avec l’espoir que toutes les villes candidates seront éligibles aux réseaux identifiés, afin que les communes accompagnent efficacement la politique de Développement local mis en place par le Président de la République, S.E.M Alassane OUATTARA.
Je vous remercie.
