Discours & Conférences

Table Ronde « Enjeux et stratégies pour garantir une culture de la paix à l’heure des Technologies de l’Information et de la Communication »
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Madame la Représentante de la Sous-Directrice Générale pour les Sciences Humaines et Sociales
Madame la Présidente du Groupe Afrique, Ambassadeur, Déléguée Permanente de l’Angola,
S.E.M Amadou Opah Thiam ? Ambassadeur, Délégué Permanent du Mali,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Messieurs les panelistes,
Mesdames et Messieurs les membres de la Société civile,
Mesdames et Messieurs,
Distingués participants

Permettez-moi, avant tout propos, d’exprimer ma profonde gratitude à la Directrice Générale, Madame Audrey Azoulay, pour le grand intérêt qu’elle porte au continent africain dans sa gouvernance et son engagement dans l’accomplissement dans la mission fondamentale de l’organisation qui est la construction d’une paix internationale par l’éducation, la science, la culture, l’information et la communication.
Je voudrais ensuite adresser des sincères remerciements à Madame Gabriela Ramos, Sous-Directrice Générale pour les Sciences Humaines et Sociales pour le soutien constant qu’elle apporte au groupe Afrique dans la mise en œuvre des programmes relevant de son domaine de compétence.
Je tiens également à saluer la présence et le leadership de la Présidente du Groupe Afrique, l’Ambassadeur, Déléguée Permanente de l’Angola, S.E.Mme Ana maria de Oliveira.
A S.E.M Amadou Opah Thiam, Ambassadeur, Délégué Permanent du Mali, j’adresse mes félicitations pour avoir pris l’initiative d’organiser cette rencontre de haut niveau en faveur du renforcement de la culture de la paix dans nos nations.
Permettez-moi enfin de témoigner mon infinie gratitude à l’ensemble des participants issus d’horizons divers, notamment les membres des Délégations permanentes, la société civile (associations locales et la diaspora africaine), les étudiants, les universitaires, les cadres, les entrepreneurs, les chercheurs, les décideurs politiques ou représentants gouvernementaux.
Mesdames et Messieurs,
Distingués participants,
La Côte d’Ivoire se réjouit d’être partie prenante de cette Table Ronde.
Je voudrais voir, à travers cette participation, le fort engagement de notre pays en faveur de la paix. Notre premier Président de la République fut un grand artisan de la paix dans le monde. Permettez-moi, à cet égard, d’évoquer quelques aspects de son grand héritage, en la matière, notamment le prix UNESCO- Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la paix et la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche la paix à Yamoussoukro, sa ville natale. Il faut aussi relever que la côte d’Ivoire abrite une Chaire UNESCO pour la culture de la paix.
Je voudrais, à présent, féliciter les éminents experts pour la qualité et la pertinence de leurs interventions ainsi que le public pour sa riche contribution au débat.
C’est le lieu d’adresser nos sincères remerciements à Monsieur Ismaël Sory Maïga, Directeur du Groupe d’Etudes pour la promotion et l’enseignement des langues et civilisations africaines de l’Université Paris VIII ainsi qu’à Monsieur Soro N’Golo, Secrétaire Général de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’UNESCO qui nous ont instruit sur le rôle important que peuvent jouer les technologies numériques dans l’avènement d’une paix durable dans le monde.
Pour le Professeur Ismaël Sory Maïga, les technologies numériques particulièrement les réseaux sociaux par leur mobilisation rapide et efficace peuvent constituer des outils de rapprochement des peuples par une meilleure connaissance de l’autre.
Ils peuvent ainsi favoriser l’acceptation de l’autre, le vivre ensemble, la cohésion sociale qui sont des préalables à la construction d’un monde de paix.
Quant au Professeur Soro N’Golo , il a montré comment la politique d’éducation aux médias mise en œuvre en Côte d’Ivoire a permis de mieux contrôler les réseaux sociaux et de déconstruire les discours de haine.
Il a également instruit les participants sur l’importance des réseaux sociaux comme plateformes de discussion constructives pour valoriser les mécanismes endogènes pour la culture de la paix telles que les alliances interethniques .
Nous avons, pour ainsi dire, tiré de nombreux enseignements de cette Table ronde.
C’est pourquoi, j’invite chacun de nous à capitaliser lesdits enseignements pour renforcer davantage son engagement au profit de la promotion de la paix dans nos États et entre nos États.
Ainsi, à travers leur adhésion à l’UNESCO, nos États ont affiché clairement leur volonté de contribuer résolument à la construction d’un environnement de paix, gage de développement et du bien-être des populations sur les plans interne et international. De ce point de vue, et cela mérite d’être souligné, la table ronde a pleinement atteint ses objectifs. Elle a permis d’ouvrir le débat sur les valeurs
culturelles et sociales de tolérance en vue de garantir aux peuples une cohabitation sans heurts majeurs dans un environnement mondial dominé par la surconsommation des techniques de l’information et de la communication (TIC).
Il est vrai que les technologies numériques, qui ont entrainé une mutation profonde de nos sociétés, constituent une voie royale pour la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde, si elles sont utilisées avec responsabilité.
Cependant, avec la désinformation, dont les corollaires sont la haine, la consolidation des préjugés et de l’intolérance, elles conduisent inévitablement à des conflits multiformes.
C’est pourquoi, les panelistes ont mis l’accent, à juste titre, sur l’éducation à la paix, à travers les médias, l’information et les TIC qui constituent des instruments de paix et de dialogue
En définitive, les recommandations issues de cette Table Ronde contribueront, j’en suis persuadée, à enrichir les plans d’action des différents programmes de l’UNESCO pour construire la paix non seulement au niveau national mais aussi au niveau international et garantir aux générations actuelles et futures, un monde équitable et pacifique.
Je vous remercie

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