Les consultations de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, avec les secrétaires généraux des commissions nationales d’Afrique Sub-saharienne ont eu lieu à Abidjan ,le mercredi 6 juin 2012, à l’Hôtel Ivoire sous la présidence du Premier Ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou. En présence de la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, de plusieurs membres du Gouvernement, d’ambassadeurs ainsi que les représentants des 47 commissions nationales pour l’UNESCO aux assises d’’Abidjan
query_builder 5,6,7 Juin 2012
Madame Irina Bokova , Directrice Générale de l\'UNESCO a effectué une visite officielle en Côte d\'Ivoire du 5 au 6 Juin 2012.
Au cours de cette visite, elle a rencontré le Président de la République, Monsieur Alassane Ouattara et plusieurs responsables gouvernementaux, notamment le Premier ministre Monsieur Jeannot Ahoussou-Kouadio, le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Daniel Kablan Duncan , la Ministre de l\'Éducation Nationale, Madame Kandia Camara ainsi que l\'ensemble des Ministres chargés des domaines de compétences de l\'UNESCO
La visite de la Directrice Générale a été principalement l’occasion d\'ouvrir le processus de consultations régionales avec les États membres et les commissions nationales de la Région africaine en vue de la préparation de la stratégie à moyen terme pour 2014-2021 et du programme et budget pour 2014-2017
Consultation de la Directrice générale avec les États membres et les Commissions nationales de la région Afrique sur la préparation de la Stratégie à moyen terme pour 2014-2021 (37 C/4) et du Programme et budget pour 2014-2017 (37 C/5); Abidjan, 6 juin 2012
La séance d’ouverture de cette Consultation s’est tenue à Abidjan, au palais des congrès de l’hôtel Ivoire, en présence de plusieurs autorités institutionnels , en tête desquels , le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, représentant le Président de la République et plusieurs Ministres, dont ceux des tutelles en charge des domaines de compétences de l’UNESCO ; l’Education , les Sciences , de la Culture et de la Francophonie, de la Communication et de l’Information, les Eaux et Forêts, l’Environnement, la Jeunesse et les Sports.
La Directrice Générale de l’UNESCO a rappelé que depuis sa nomination à la tête de l’Unesco, plusieurs chantiers de réforme ont été lancés en vue de donner plus de visibilité à l’organisation et la rendre plus efficace et plus proche du terrain.
«Nous devons franchir une nouvelle étape et je souhaite que ces consultations régionales marquent le coup d’envoi de la refondation de l’UNESCO sur le long terme», a indiqué la Directrice générale. Les décisions qui seront prises lors des consultations, a-t-elle précisé, détermineront le rayonnement de l’organisation pour les prochaines années.
«Sans paix, il n’y a pas de développement, pas de sciences et de recherche, sans la paix il n’y a pas d’actions pour supprimer la pauvreté», a clarifié la Directrice générale de l’Unesco, qui invite à passer des paroles aux actes. «Le moment est venu de nous concentrer sur les domaines où nous avons un avantage comparatif et le plus d’impact» a-t-elle encouragé.
Selon Madame BOKOVA, les grandes priorités pour elle demeurent la culture de la paix et le développement durable. Cependant, les océans, l’éducation des filles et des femmes, la culture et le développement sont les domaines clés où l’organisation a renforcé ses positions.
La Directrice générale n’oublie pas l’éducation, les sciences sont les «clés de, la culture qui l’avenir de l’Afrique». D’où l’engagement pris de créer les outils performants, qui permettront au continent de libérer son potentiel.
« Nous devons également protéger le patrimoine culturel et naturel africain qui est une source de croissance et de dignité » a-t-elle formulé comme vœux cher.
Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a expliqué l’importance de la rencontre d’Abidjan. Une rencontre permettant de conduire avec efficacité, la coopération entre les Etats membres et particulièrement ceux d’Afrique subsaharienne avec l’Unesco.
«La synergie d’actions concrètes peut permettre de relever les défis auxquels notre continent est confronté», a exprimé Kandia Camara qui a aussi plaidé pour un système éducatif africain, à même d’offrir une formation spécifique de qualité aux bénéficiaires épris de paix
